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Barthes Jules

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Barthes Jules

Je suis né le :

12/03/1888

à :

Réalmont

Mon métier :

Boucher

Mes parents sont :

Barthes Louis et Batges Victorine

Je vivais à :

Réalmont

Je suis mort pour la France le :

30/09/1915

à l'âge de :

27 ans

à :

Massiges (51)

Grade et unité :

Soldat 80ème Régiment d’Infanterie

Conflit :

Première guerre mondiale (1914 – 1918)

Inscrit sur le monument de :

Biographie :

Jules a été tué à l’ennemi dans la Marne, à Massiges, le 30 septembre 1915.

Du fait de sa position charnière entre le front de Champagne et le front d’Argonne, la Main de la Massiges a été un haut lieu des combats de la Première Guerre mondiale.

À la suite de la bataille de la Marne en septembre 1914 qui a fait reculer l’armée allemande, le front est figé dans une guerre de tranchées. L’offensive d’Artois de mai-juin 1915 ne permet pas à l’armée française de percer le front. Le recul de l’armée alliée russe nécessite une attaque sur le front ouest pour la soulager . Le 25 septembre 1915, l’assaut est donné.

Malgré quelques avancées, les pertes sont élevées et la résistance des Allemands du mont Têtu ou de la tête de vipère empêche le contrôle total de la région. Il ne seront délogés qu’en 1918.

(source : wikipédia)

Fiche matricule

“Dès que le jour parut, un ouragan de feu s’abattit sur la plaine, à faire croire à la fin du monde.  Sous les rafales d’artillerie, l’air gémissait, le sol craquait (…) ce bourdonnement lugubre déchirait nos oreilles, tandis que le fracas de la mitraille tendait à rompre nos nerfs surexcités.  Bientôt la terre se couvrit d’un voile épais de brume, au travers duquel  on sentait monter les larmes intarissables d’un ciel triste et noir. Des obus percutants jaillissaient des gerbes de flammes de plus de cent mètres, qui rejoignaient en l’air les langues de feu vomies par les fusants.  Les nuées jaunâtres des obus asphyxiants rendaient encore plus sinistres ces tourbillons de feu.”  (Joseph Raymond, “Froc et Epée”, 1919)

« Là, en Champagne, sur 12 km de pauvre terre, 2 millions d’hommes ont passé une année à s’entretuer. Cinq villages disparaîtront à tout jamais, il s’agit de Tahure, Perte les Hurlus, Mesnil les Hurlus et Ripont.

En octobre 1915, enfin, après plus de 300 assauts infructueux, les fantassins français enlèvent les tranchées. Cette offensive d’automne fut un affreux échec malgré le petit gain de terrain qui provoqua un instant des espoirs démesurés. (Louis Gujral – Je les grignote. Champagne 1914-1915)

Massiges (51)

A propos du rédacteur de cette fiche

Prénom :

Romane

Etablissement :

Collège Louisa Paulin – Réalmont

Classe :

3è SDSG 2019-2020

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