Skip to content

Bonnet Jacques François Etienne

81222-bonnet01-70f7c459

Bonnet Jacques François Etienne

Je suis né le :

25/08/1896

à :

Rabastens

Mon métier :

Employé de banque

Mes parents sont :

Bonnet Etienne et Icher Françoise

Je vivais à :

Réalmont

Je suis mort pour la France le :

11/06/1918

à l'âge de :

21 ans

à :

Belloy (60)

Grade et unité :

287ème régiment d’infanterie

Conflit :

Première guerre mondiale (1914 – 1918)

Inscrit sur le monument de :

Biographie :

Jacques Bonnet a été tué à l’ennemi le 11 juin 1918 à Belloy (Oise – 60) lors de la bataille du Matz.

Il est inhumé à la nécropole nationale Mery-la-bataille dans la sépulture numéro 551.

La nécropole nationale de Méry-la-Bataille a été créée en 1919. La majorité des corps qui y sont inhumés sont ceux de soldats français tués au cours de la bataille du Matz de juin 1918.

Fiche matricule

Front de la bataille du Matz – crédit Canopé
La bataille du Matz

La bataille du Matz également appelée opération Gneisenau et bataille de Montdidier-Noyon par les américains, s’est déroulée du 5 au 13 juin 1918 le long du Matz.

Après l’attaque victorieuse du Chemin des Dames qui les a menés jusqu’à la Marne (27 mai au 1er juin 1918), les Allemands décident de renforcer leurs positions en supprimant le saillant français du Noyonnais.
L’offensive est lancée le 9 juin par la 18e Armée allemande sur un front de 30 km entre Montdidier et Noyon avec pour objectif de gagner Compiègne puis Estrées-Saint-Denis. Jusqu’au soir du 10 juin, malgré leur résistance acharnée, les forces françaises cèdent du terrain jusqu’à l’Aronde à l’ouest et le Matz à l’est.
Face à cette percée, le général Fayolle, commandant du Groupe d’Armée de Réserve (GAR), confie la mise en œuvre d’une contreoffensive au général Mangin. Ce dernier décide d’attaquer sur le flanc de la 18e Armée allemande entre Courcelles-Epayelles et Neufvy-sur-Aronde.
Le 11 juin, après une forte préparation d’artillerie, les fantassins soutenus par l’aviation engagent le combat, suivis par des chars d’assauts. Les forces allemandes opposent alors une forte résistance, de sorte que l’offensive se solde par un semiéchec. A la fin de la journée, Méry est repris mais la plus forte avancée dans le camp adverse n’excède pas 1.500m. Au soir du 12 juin, après
une nouvelle avancée, le front se fige de nouveau pour plusieurs semaines.

Source : Canopé

« Soldats de la IIIe Armée !
La bataille engagée par l’ennemi le 9 juin et terminée le 13 a été pour lui un dur échec.
Il comptait nous écraser en un jour et être le soir même à Compiègne ; les ordres trouvés sur les prisonniers le prouvent.
La gauche de l’armée (général Jacquot), grâce à ses énergiques contre-attaques, n’a pas perdu un pouce de terrain : au centre et à droite, une résistance acharnée dans laquelle il a subi des pertes énormes a réduit son avance à quelques kilomètres.
Le 11, le général Mangin, accourant à la rescousse avec un groupement de division, l’a, par une brillante et subite attaque,
vigoureusement rejeté en arrière sur une large partie du front, achevant ainsi l’effondrement de son plan.
Si nous avons perdu du terrain, comme il arrive presque fatalement dans la défensive, lui, il a perdu la bataille.
Il voulait aller à Paris. Une seconde fois, comme au mois de mars, vous lui avez fait claquer la porte au nez.
Il n’ira pas.

Le Général commandant la IIIe Armée,
Humbert »
Ordre général n°597 du 13 juin 1918.

Source : Canopé

Nécropole de Merly-la-bataille

A propos du rédacteur de cette fiche

Prénom :

Constance

Etablissement :

Collège Louisa Paulin – Réamont

Classe :

3ème SDSG 2019-2020

Partager cette biographie :

Partager sur facebook
Facebook
Partager sur twitter
Twitter
Partager sur pinterest
Pinterest
Partager sur linkedin
LinkedIn

Les autres biographies du monument

Alquier Albert

Tué à l’ennemi.  Sa tombe a été identifiée au cimetière militaire d’Esnes-en-Argonne (55). Récit du 6 avril à Verdun : Le  6 avrilRive droiteDe 7

> Voir la fiche

Barthès Albert

Albert est décédé à l’hôpital de Gottingen, en Allemagne, des suites de blessures de guerre. Il est inhumé au cimetière de Sarrebourg (57), seule nécropole

> Voir la fiche

Barthes Jules

Jules a été tué à l’ennemi dans la Marne, à Massiges, le 30 septembre 1915. Du fait de sa position charnière entre le front de

> Voir la fiche

Connexion

Veuillez entrer le nom d’utilisateur qui vous a été fourni ainsi que le mot de passe associé