Tué à l’ennemi. Sa tombe a été identifiée au cimetière militaire d’Esnes-en-Argonne (55).
Récit du 6 avril à Verdun :
Le 6 avril
Rive droite
De 7 h à 14 h, sur les pentes du fort de Douaumont et le bois Morchée, tenues par le 129e R.I., même bombardement que le 4 avril.
Après 14 h, une attaque allemande est repoussée par les canons et les fusils français.
Le 3e bataillon du 129e R.I. reçoit l’ordre de poursuivre l’effort entrepris le 4 avril, et de reprendre la tranchée Morchée et le boyau Vigoureux qui ont été perdus le 2 avril. D’un seul élan, les 9e et 10e compagnies s’élancent et reprennent le terrain.Plus tard, 2 contre-attaques allemandes sont repoussées mais les pertes françaises sont importantes.
Rive gauche
Vers 4 h 40, les 3 bataillons (26e R.I et 153e R.I.) partis la veille au soir, s’avancent sous le barrage allemand et viennent s’enterrer devant le village de Palavas. Le bombardement est si important et la situation si précaire qu’une tentative d’attaque est insensée.
Cette action, réalisée trop tard, ne permet donc pas la reconquête du village, mais stop néanmoins l’ennemi et l’empêche de continuer sa progression au delà du village.Les 2e et 3e bataillons du 59e R.I. s’emparent de la lisière sud du bois d’Avocourt.
La 4e compagnie du 83e R.I. s’empare de la corne ouest du bois d’Avocourt avant que les Allemands aient pu tirer un coup de fusil. Elle s’organise sur la position qu’elle vient de conquérir. Plus tard, elle repousse plusieurs retours offensifs.Du côté français, en dépit des combats qui continuent, la journée est passée à tenter de rétablir la liaison entre les différents éléments isolés sur le champ de bataille, et les nombreux tronçons et boyaux. “
Source : http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/